Archives 2011


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30/07/11 A Puymiclan, on prend les mêmes...

 Quelle belle et grande journée de course à pied que celle concoctée par les organisateurs des Foulées des Gaulois de Puymiclan. En effet c'est tout un village qui fait la fête durant le week-end et une nouvelle fois la plupart des bénévoles étaient déguisés aux costumes d'antan, mais d'une époque fort reculée... Et la cervoise a donc coulé à flots d'autant plus que le soleil était bien revenu. Mais cette année, la grande nouveauté était la création d'un nouveau trail de 42 km. Ce n'est pas ce dernier qui a attiré les foules avec une poignée d'inscrits seulement. Mais les courses plus longues étaient donc placées en début de matinée (à cause de la température bien sûr), un 42 et un 21 km donc, et les courses plus courtes, les traditionnels 5 et 10km étaient, eux, maintenus à 19h. Ainsi en tout, ce sont plus de 250 concurrents qui s'étaient rassemblés à Puymiclan. Et parmi bon nombre d'habitués. A commencer par Yannick Dupouy qui a amené avec lui son pote Yohan Durand. Yannick, l'enfant du pays, a de nouveau gagné. Main dans la main avec Yohan. Il ne commpte plus ses vcitoires ici. C'est lui aussi qui avait lancé l'événement à l'époque. Ces deux-là étaient du côté d'Albi deux jours plus tôt pour les Frances, l'un sur 5000m (8ème) et l'autre sur 1500m (2ème). Sur le 5km, Patrice Marquis est de nouveau leader, tout comme Eric Pagnoncelli sur le 21km. Bref que des récidivistes. Enfin Olivier Leconte ouvre le bal sur le long parcours de 42km, en moins de 4h. Pierre-Yves Péjac et Gérard Dupont, les maîtres d'oeuvre peuvent dont se réjouir... La fête aura été totale !

Retrouvez tous les résultats des Foulées Gauloises en pages "résultats".


(31/07/2011)

30/07/11 Jandari et Fernandez aux Foulées du Luy

On a plutôt l'habitude de les voir du côté de la région toulousaine, mais ce samedi ils étaient dans le Béran, non loin de Pau à Sauvagnon pour les foulées du Luy. Saïd Jandari remporte le 13,5 kms en 39'40, loin devant Nicolas Fernandez qui truste la plupart des podiums toulousains et termine en 41'44 avec Laurent Dumergues, le régional de l'étape. Chez les féminines, pas de surprise, c'est marie-Laure Dumergues qui l'emporte à la 8è place scratch et dans l'excellent Chrono de 45'01.La deuxième féminine Céline Brunet termine en 57'52, Magalie Gueno complète le podium en 59'02. La course classera 167 concurrents. Il y avait égalemetn un 6,5 km avec 49 participants.


(30/07/2011)

27/07/11 Près de 4000 à la Foulée du Festayre !

C'est la course festive par excellence: la Foulée du Festayre depuis plus de dix ans maintenant, ont pris pour habitude d'ouvrir les fêtes de Bayonne. Oui, oui les grandes fêtes qui enflamment la ville durant quatre jours non stop. Bref le mercredi matin, juste avant la remise des clés de la ville, ils sont toujours quelques milliers à suer tant et plus sur un parcours de 12 kilomètres, entre Anglet et Bayonne, le plus souvent en bordure de l'Adour. Cette année encore, ce fut la folie. A la plus grande joie d'un des organisateurs, Hervé Filatriau, bien connu des locaux. "La foulée du Festayreest une course pédestre d'environ de 12 kilomètres destinée aux amoureux du sport et de la fête. Réalisée en prélude aux fêtes de Bayonne, cette épreuve originale donne à tous, l'occasion de parcourir Biarritz, Anglet et Bayonne en tee-shirt blanc et foulard rouge, symboles des plus grandes fêtes populaires du Sud-Ouest. La foulée Ttiki s'adresse aux jeunes festayres entre 8 et 12 ans. L'organisation est assurée par l' Association HEGOA et les Clubs d'Athlétisme du Biarritz Olympique, de l'Anglet Olympique et de l'Aviron Bayonnais." précise ce dernier. Cette année, sous une météo plus que clémente, c'est une nouvelle fois Lionel Pétriacq qui va inscrire son nom au palmarès. Et dire qu'il y a trois ans, quand nous l'avions croisé à Bayonne justement, il nous disait qu'il souhaitait maintenant lever le pied. Avec un chrono canon de 38'39'', il devance Benjamin Bellamy de presque 30''. Cela situe la performance. Il est en forme donc et devrait être dur à battre à Soustons et à Dax où il a aussi l'habitude de se rendre durant l'été. Lionel Lamy complète le podium. Chez les féminines, Adeline Pacary l'emporte devant Virginie Popieul.


Retrouvez tous les classements des Foulées du Festayre en rubrique "résultats".


(27/07/2011)

26/07/11 Bonus Vignemale

Un superbe diaporama d'Arnaud Begay sur la course du Vignemale. Arnaud qui sait toujours où se positionner pour capter le meilleur angle. Ici, il rend bien compte des certaines difficultés, notamment entre le col de Labas et la jonction vers Estom. Vous pouvez retrouver ses reportages sur son site : http://www.arnaudbegay.com/accueil.html

 


(26/07/2011)

23/07/11 Marathon de Bidarray

Entrée réussie pour la 4ème édition du marathon de Bidarray dans le challenge mondial du K42 Adventure Marathon. 273 coureurs ont pris le départ sous la grisaille matinale. Un temps au final idéal pour courir malgré un parcours technique un peu glissant et le brouillard sur le plus haut sommet de Gorramendi. Mais des coureurs repartis enchantés par l’accueil basque si chaleureux. Yannick Gourdon (64) remporte l’épreuve en 4h37’29 ‘’ devant le portugais Magalhaes Albino qui pointe à seulement une petite minute et Baranano Ukijo Gaizka l’espagnol qui termine un peu plus loin. Chez les féminines, victoire de Séverine Duhalde (64) en 6h05’51’’ devant Marie-Pierre Larroude en 6h23’et Célia Trevisan en 6h29’. Tout le récit de cette belle aventure dans le prochain numéro de runningmag, les photos et les classements dans la rubrique du même nom.


(24/07/2011)

23/07/2011

Les photos du marathon de Bidarray


(24/07/2011)

24/07/11 Succès populaire chez les Galopins

Soulac, c'est assez loin de Bordeaux, du Sud Gironde ou du Bassin. Il n'y a que du Médoc que ce n'est pas trop loin, et pourtant, ils sont très nombreux à faire tous les ans le déplacement, car le circuit, l'organisation, l'ambiance,  en valent vraiment la peine. Et ce sont donc plus de 600 coureurs qui se sont présentés sur la ligne de départ ce dimanche matin, 411 sur le 15 km, 189 sur le 6,5 km. Sur le 15 km, la course fut très disputée devant avec quatre hommes à l'arrivée qui se tiennent en 6". Emmanuel Groutel est déclaré vainqueur devant Fabrice de Marco, mais rien ne les sépare au chrono (55'48). Guillaume Alfieri complète le podium à 4". La veille, son père, Christiane Alfieri, faisait une superbe prestation sur les pentes du Vignemale. Chez les féminines, Victoire de Gwenaelle Charron en 1h04'33, loin devant Maïté Billaud, 1h08'21. A la 3è place on retrouve Christine. Résultats et photos en rubrique du même nom, article dans le prochain runningmag.


(24/07/2011)

24/07/2011 La virée des Galopins

La virée des Galopins vue par Christelle et Jean Louis Jurquet


(24/07/2011)

23/07/11 Trail du Vignemale

C'est finalement sous un beau soleil, du moins au-dessus de 2000m, que s'est déroulée le trail du Vignemale qui a réuni plus de 450 coureurs sur la ligne de départ. Julien Jorro et Bruno Bareilles, n'ont finalement pas pris le départ, ils ont préféré faire une course d'entrainement en faisant le parcours dans le sens inverse, ce qui a permi aux coureurs de les croiser sur la course. Guillaume Beauxis, remporte l'épreuve dans un temps canon de 3h46, devant Christophe Cazeaux 3h53'11 et Maxime Cazajous 4h00'30. Chez les féminines, Sandrine Prisse, réitère une nouvelle victoire en 4h49'25, Céline Ringeval prend la seconde place en 5h12'48 et Agnès Francatel complète le podium en 5h31'02. Classements consultables sur le site de Midi-Pyrenées. Quelques photos de la course dans la rubrique du même nom.


(23/07/2011)

23/07/2011

Course du Petit Vignemale


(23/07/2011)

Karine Sanson à l'ultra Andorra Trail

Cette épreuve créée il y a deux ans a fait couler beaucoup d'encre, tant elle est difficile. Depuis, l'organisation a créé d'autres courses, l'une moins dure et proche de la TDS en terme de kilométrage et de dénivellé, l'Ultra iniciatic, et la seconde plus proche du format de L'utmb ou du GRP, La ronda del Cim avec 170 km et 11900 m de D+ environ, soit quelques 2000m de d+ en plus tout de même. Mais le must, reste bien l'Ultra Mitic avec ses 112 km et 9700 de D+, dans un terrain ultra technique. Le % de finishers est en dessous des 50%. Cette année, Karine Sanson s'est alignée au départ du Mitic, et elle finit 3è féminine en 36h16. Bruno Bareilles, le Tarbais, du team Technica, gagne l'épreuve en 20h34. La première féminine Emilie Lecomte termine à la 12è place scratch en un temps canon de 24h30. 147 coureurs rallieront l'arrivée. Seuls 46 finissent la ronde des cimes, le vainqueur, un espagnol met 30h, à comparer avec les 21h de Kilian à l'Utmb, ça donne une idée de la difficutlé. Sur l'initiactic, on compte 94 finishers. Parmi les bordelais finishers, on compte Pierre Lafite sur l'ultra Mitic et Lionel Rubiella sur L'ultra initiatic, tous les deux membres des Barjots des coteaux.


(20/07/2011)

En avant pour l'Ultra Trail d'Andalousie...

 

 

Que diable venais-je faire dans cette galère ? En Andalousie, il fait tellement chaud et le descriptif de l’épreuve ne laissait aucune place à l’aléatoire. L’ultra trail andalou est une des courses les plus difficiles au monde. Il me fallait bouger, découvrir, faire ce voyage, courir, tout couvrir. Un besoin d’évasion, une insatiable recherche de sensations, de ressentis. Au quotidien, vie familiale et vie professionnelle m’avaient épuisé et j’arrivais sur le site las de mes habitudes. Comme beaucoup, je venais chercher ici un exutoire, une rupture avec la monotonie de mes habitudes. Je cherchais à évacuer les tumultes rencontrés, les émois, toute cette vie stressante. Comme beaucoup. Depuis quelque temps, l’âge allant, mon corps ne semblait plus aussi bien répondre aux différentes sollicitations physiques que je lui impose peut-être trop fréquemment. En arrivant à Malaga, je ne savais pas si j’allais réussir à en repartir en étant toujours le même. Pas facile. J’étais engagé depuis plusieurs semaines et je m’efforçais à relever le défi. L’effort allait être conséquent. J’étais venu me tester. J’avais une petite idée de ce qui m’attendait. J’étais loin du compte. Pour l’heure, il me fallait surmonter l’appréhension, me surpasser, prouver une fois de plus à mes artères que force et volonté peuvent transcender le bonhomme, le faire vibrer et lui prouver qu’il est bien vivant. Al andalu ultra trail. Un dépassement au bout de soi-même, pour soi-même, pas pour les autres. Seuls les initiés peuvent comprendre qu’on puisse tant se réjouir à repousser toujours plus loin les limites de son organisme. Et au-delà de cette transcendance avec ses pulsions les plus intimes, livré à sa propre inconscience, à la recherche de son moi, je me suis plu à découvrir aussi les autres.  Le cadre du jeu se situe en Andalousie profonde, le Poniente de Granada. Entre Malaga et Grenade, à l’intérieur des terres. Cinq villages étapes reliés : Loja, Alhama, Jatar, Jayena et Santa Cruz. Un sol aride, des cailloux, et des rayons de plomb. La chaleur de juillet ici terrasse les hommes, les contraint tels des insectes troglodytes  à se terrer calfeutrés dans leur demeure. Aux heures d’exposition, aucune vie n’anime la rue ou le champ. Le thermomètre dépasse constamment 40°. Quitter l’ambiance climatisée de l’aéroport vous saisit comme dans un four. Il fait chaud, terriblement chaud. Il faut attendre le soir, et la tombée de la nuit, pour que la vie sociale reprenne ses droits. Les rues fourmilleront à nouveau. Mais aux heures où sont courues les différentes étapes du trail, évidemment, le désert andalou ressemble toujours à un désert. C’est le jeu. Faut être fondus. Si on ne l’est pas, le soleil s’en charge. Eclatante de lumière, sous des cieux toujours bleus, l’Andalousie reste une jolie contrée, pas si lointaine, toujours sauvage, accueillante. Eloigné de la fraicheur du bord de mer, le Poniente de Granada est extrêmement vallonné. Les collines offrent des pentes systématiquement abruptes qui s’enchainent les unes aux autres. Leurs versants sont à perte de vue quadrillés de rangées d’oliviers, d’amandiers. Les champs de foin ont déjà été moissonnés. Le sol est desséché. La végétation ambiante reste hostile, épineuse. Sur les talus, au bord des chemins, se dressent de gros chardons aux fleurs violacées, du thym, des senteurs. Epars, des villages semblent s’être perdus sur les flancs des collines, abandonnés aux heures les plus chaudes. Les maisons aux murs blancs ont les volets clos, les toits sont autant de terrasses. On aperçoit un chat, des lauriers roses. Les sentiers empruntés par le raid sont la plupart du temps larges, caillouteux, poussiéreux. Le coureur y cherche le chemin tracé, un balisage de tissu rose que l’organisation a concocté, déposé. Jeu de piste. Çà et là, dans leurs enclos, des chevaux de sang pur andalou paissent. Un troupeau de chèvres erre. Un décor de western. Que des bons, pas de brutes, ni de truands. Une éolienne grince au vent et le peloton dégage en passant un nuage de poussière. Au fil des étapes, avec des dénivelés conséquents, le trail acquiert de l’altitude. Plus haut, sur les contreforts de la Sierra Nevada, les oliviers laissent place aux pins. Les arbres aussi semblent transpirer sous la chaleur. L’odeur de leur sève qui suinte parfume l’air, imprègne le coureur qui passe et qui s’amuse à shooter dans les grosses pommes de pin tombées sur le chemin. Livré à lui-même, le coureur s’abandonne à ses pensées, à ses rêves, à sa réflexion. Où cours-je ? Dans la vie disait Clint, il y a ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui ont une pelle. Où dois-je encore creuser ? Le team Axasport organisait dans un tel décor, du 11 au 15 juillet, la troisième édition de l’ultra trail andalou. Une mécanique désormais bien rôdée. Aucune erreur. Le directeur de course, Paul Bateson, Anglais de souche, son amie américaine Barbara, sa fille Michelle et son ami Keem, sont les garants du projet. Que de noms pourrait-on encore citer. Une entreprise organisatrice en partie familiale composée de proches, de volontaires, un staff anglo-américain venu en partie immigrer la contrée, tant de volontaires disponibles, avenants, compétents, mesurant l’ampleur de l’effort à fournir, ont su cadrer et protéger mentalement et médicalement les coureurs et l’intégrité de l’épreuve. Du top international. Soixante sept ultra fondus de vingt trois nationalités différentes, issus des cinq continents, auront pris cette année le départ, un tiers composé de féminines. Plusieurs d’entre eux ont déjà vécu les premières éditions et sont revenus. Un jour, à Babel, Dieu reprocha aux hommes leur mécréance et les divisa pour les punir, en instaurant les langues. Ainsi pensa-t-il, ne durent-ils plus se comprendre. Le temps d’un trail, là où chacun a du seul puiser dans son mental, dans son for intérieur, au plus profond de son individualité pour parvenir à couvrir l’incommensurable difficulté de l’épreuve, chacun est redevenu cinq jours durant citoyen du monde, altruiste, oubliant origines et clivages, solidaire de l’autre dans l’effort, l’encourageant, le félicitant, donnant à autrui ce qu’il était initialement venu chercher. Une dimension humaine, un rassemblement, une communion. Américains, Canadiens, Britanniques, Allemands, Néerlandais, Islandais, Libanais… La liste est longue. Parmi tous ces hommes, comment distinguer la dizaine de Français qui, sous la houlette de Gérard Verdenet, agent mandaté de l’épreuve, étaient au départ ? Des coureurs parmi les autres. Une équipe pour un seul esprit. La french dream team. Des vieux routards venus renouveler leur confiance en Gérard qui, tout au long de l’année, distille paternellement ses services sur des épreuves courues aux quatre coins de la planète. D’autres, plus néophytes ou plus timorés ont eu raison de s’appuyer sur son expérience pour essayer une première fois un tel challenge, et le réussir. Tous seront repartis sans que le chant du coq ne leur manque, sans cocorico de quatorze juillet. Tous repartiront enchantés, repus, fourbus, fiers d’eux-mêmes, satisfaits d’avoir tout donné, convaincus d’être avant tout des runners of the world, des citoyens du monde unis aux autres, aux voisins, par la passion commune qui anime chacun d’entre eux. Cinq étapes. Chaque jour, il faut gagner un autre camp sur un site plus loin. Entre quarante et soixante kilomètres à parcourir quotidiennement. More than a marathon by a day. Et avec des dénivelés positifs toujours supérieurs à onze cents mètres. Çà monte et çà descend. La chaleur assèche la bouche dès les premiers kilomètres. Le plomb du ciel fige l’allure. Dès le départ, le premier jour, l’ascension proposée calme les plus belles ardeurs, tant eut-il pu y en avoir de présomptueuses. Chacun se gère. Mille mètres de dénivelé sur les dix premiers kilomètres, ce n’est qu’un début. Un gâteau d’apéritif. Quarante kilomètres attendent les coureurs lors de la première étape. Deux cent trente seront à parcourir au final. Sous le soleil brûlant, exactement et sur la caillasse, tout le temps. Chaque jour, à la limite de ce qu’il peut donner, le trailer se dit qu’il faut poursuivre, finir l’étape. Mais qu’elle est longue et difficile. Tout lui fait physiquement mal et pourtant il poursuit, il s’accroche. Que diable est-il venu faire dans cette galère ? Petit à petit, au fil de la journée qui le réchauffe de plus en plus au point de le cuire, sa tête devient lourde, la lucidité s’estompe, il trébuche, se reprend, poursuit. Le soleil tape à grands coups, rougeoie les visages, la peau restée nue. Les teints se halent. Au fil de l’épreuve, de plus en plus souvent, les jambes ne veulent plus avancer, elles crient famine, veulent renoncer. Les chevilles sont malmenées. La vigilance du coureur doit rester permanente. Sur le sol irrégulier, il faut regarder où poser le pied. Le moindre déséquilibre sur une pierre ou dans un trou tétanise le muscle. Couverts d’ampoules, les orteils et les talons saignent. Et pourtant… Pourtant, l’ultra fondu continue, gravit, rampe, se traine et, à force de courage, de pugnacité, parvient au but. L’étape finie, il faut penser à enchainer celle du lendemain, qui ne sera certainement pas plus facile. Massages, étirements, soins, repos. Des litres de soda, quelques bières, du sel, du sucre. Aux kilomètres de poussière soulevée succèderont d’autres kilomètres de poussière. Aux côtes succèderont d’autres descentes. Aux crampes, aux courbatures, aux jambes qui disent déjà non le matin, la tête, elle, répondra oui. Et vaillamment, le trailer poursuit son but. Terminer. Quelques uns abandonneront. Mais même la roche ne résistera pas à la volonté des plus téméraires. De cet univers particulier, de cette ambiance cosmopolite, on pourrait dresser plus d’un portrait type. Nombreuses sont les personnalités présentes, participantes que l’on pourrait encenser, magnifier ou simplement caricaturer. Tous ont gagné, vainqueurs d’eux-mêmes. Comme pour toute épreuve, il y eut bien un classement, du premier au dernier. Le couple de Britanniques, Riel Carol, 37 ans et Helen Taranowski, 38, se sont montrés indubitablement les acteurs les plus véloces. Riel est de père espagnol, de mère française. L’esprit ouvert, sans frontière, il vit à Londres et y a rencontré Hélène. C’est lui qui remporte chacune des cinq étapes en les dominant outrageusement. 19h26 pour parcourir les deux cent trente kilomètres de course sur un tel relief. Plus de 2h30 d’avance sur son poursuivant direct Richard Webster. Une course consciencieuse, étudiée jour après jour, contenue, mesurée. Difficile de soutenir son allure. Son amie Hélène partage la même passion et les deux courent souvent ensemble, quand leur emploi du temps le leur permet. Championne d’Angleterre du cinquante kilomètres, Hélène ravit la coupe féminine, se classe troisième en 22h06 au scratch de l’épreuve, terminant même deux des cinq étapes seconde juste derrière celui avec qui elle partage sa vie. Pourquoi devrais-être amené en fin de course à livrer tant d’impressions personnelles? Après un tel partage, je peux aisément relater l’événement au nom de tous, comme un porte-parole. On ne rentre effectivement pas de l’ultra trail andalou comme on en est parti. Personne ne peut rentrer insensible et indemne d’une pareille aventure, d’un tel recueil. La vie est ainsi faite d’épreuves nouvelles, de dépassement de soi, de rencontres marquantes et de bonheur partagé. Des quatre coins du monde, des hommes sont venus se retrouver, parler, partager. Puis ils s’en sont allés, se sont séparés, se sont promis de se revoir, de continuer à échanger. L’aventure fut avant tout humaine. J’ai donné tout ce que je pouvais. J’ai reçu bien plus encore. Je me suis oublié, oublié l’état d’esprit maussade qui me minait en arrivant. Sur le plan sportif, les efforts requis sur la course m’ont transcendé, calmé. Belle addiction que la course à pied. Le corps secrète ses propres endorphines. Beaucoup sont parvenus à courir toute l’épreuve, se sont dépassés, libérés. Comme tous les autres, je ne peux que confirmer qu’on rentre de ce périple enchanté. Et si, en lisant ces propos, l’ultra trail andalou l’année prochaine vous aussi  vous tentait, et bien, vous vous rappelerez…. www.andalus-ut.com. J’y serai.

Brice de Singo (bricero@laposte.net). Retrouvez le reportage photos de Brice en cliquant  ICI 

 

 


(18/07/2011)

15/07/11 Les fêtes sont lancées à Mont de Marsan

 Les 10km du Moun, c'est devenu une habitude, ouvrent les fêtes de la Madeleine de Mont de Marsan. Et si la course a bien lieu le vendredi matin à 9h30, il ne faut pas s'y tromper, ce sont bien quatre jours non stop de féria et spectacle, qui s'enchaînent sans discontinuer. Et ça sent bon les vacances puisque dans les Landes et les Pyrénées Atlantique, les férias, tant attendues, vont se suivre avec Bayonne, Soustons et Dax dans l'ordre et à chaque fois avec une course à pied en ouverture... A Mont de Marsan en tout cas, sur l'épreuve chère à Gilberte Saint-Lézer, ce sont pas moins de 650 courageux qui se sont élancés sur le dix kilomètres très plat... Sébastien Horrerreau l'emporte assez nettement devant Mohamed Bouquartacha. Manuel Ferraira est premier vétéran en sixième position. Mais le psectacle fut de toute beauté chez les féminines, car Christelle Larrère l'emporte en 37'24'' et derrière elle, Ingrid Bousquet n'est pas si loin en 38'38''. Elles sont respectivement 11 et 20ème. Chapeau !

Retrouvez tous les résultats de la course du Moun en rubrique "résultats".


(17/07/2011)

14 juillet 2011

Trail des côtes de Bourg 2011


(14/07/2011)

14/07/11 Gabriel et Inglès à Bourg sur Gironde

En ce 14 juillet, le traditionnel trail des côtes de Bourg a encore battu un record de participation avec plus de 700 participants sur l'ensemble des épreuves : 14 km, 30 km et rando pédestre. Pas de surprise sur le podium, Francis Inglès était intouchable et malgré quelques erreurs de parcours il remporte aisément ce trail qu'il faisait pour la premirèe fois. Chez les féminines, victoire aussi aisée de la sociétaire du club organisateur, Christelle Gabriel. Sur le court, victoire de Yannick Dupouy devant Julien Barrat et Eric Dubus qui découvrait le trail.

Découvrez les vidéos ci-dessous, ainsi que des photos en rubrique du même nom. Résultats à paraître. Reportage dans le prochain numéro de runningmag

 


(14/07/2011)

09/07/11 Plus de 250 à l'Escapade d'Arès !

Après un week-end très chargé (voir Espelette) et avant le jour férié du 14 juillet, c'est donc à un week-end plutôt cool auquel nous avons assisté ces 9 et 10 juillet. Mais cela ne nous a pas empêché de garder un oeil du côté d'Arès de sa traditionnelle Espacade. En effet nous sommes partenaires de l'épreuve grâce à une belle relation entretenue avec son organisateur, David Le Goff, qui est aussi responsable de pas mal de grands rendez-vous régionax... Ainsi ils furent plus de 250 à se presser en ce samedi après-midi, chaud, de juillet... Parmi eux, Lionel Roye ne fera pas longtemps planer le doute. Sur les 12,5 km du parcours, il s'impose en 41'29'' laissant Emmanuel Groutel à une minute et Vincent Tenouf à une trente. Gageons qu'ils seront au départ du Trail de Bourg, autre classique de juillet, le 14 ! Côté fille, Annick Beyrand l'emporte fort logiquement et une autre vétérane, Christine Lavigne prend la deuxième place... 

Retrouvez les résultats de l'Escapade d'Arès en rubrique "résultats" et un album photos de Jacques en rubrique du même nom


(10/07/2011)

Les photos de l'Escapade d'Arès 2011

  L' Escapade d'Arès vue par Jacques 


(10/07/2011)

09/07/11 Gobert et Clavery, champions du monde trail

Les français ont brillé ce samedi en Irlande où étaient organisés les championnats du monde de Trail. Après Thomas Lorblanchet en 2009 à Serre Chevalier, c'est un autre Français qui s'impose, Erick Clavery du team Asics et cela devant plus de 130 sélectionnés. Patrick Bringer, prend la 3è place et Thierry Breuil du team adidas prend la 7è place. Chez les féminines, l'impressionnante Maud Gobert (team adidas) remporte la course, Aurélia Truel prend la 4è place et Laurence Klein, la 6è. Manu Gault, ne prend que la 27è place, certainement une grosse déception pour lui.


(09/07/2011)

03/07/11 Et Espelette vu d'un autre oeil !

 Un petit film que l'on nous a envoyé. Des coureurs de Vergèze dans le 30. Cadeau donc en cliquant sur le lien !

vimeo.com/25984030


(05/07/2011)

03/07/11 Espelette - Episode 3

Voici les vidéos de quelques interviews et d'autres de la soirée.

 


(05/07/2011)

03/07/11 Espelette épisode 2: vidéos et photos !

Voici les premières vidéos de la course des crêtes d'Espelette. D'autres, de la fête seront publiées demain. Vous trouverez également des photos dans la rubrique du même nom.

 

 


(03/07/2011)

03/07/11 Du beau monde à Barsac

Le traditionnel 10 kms de Barsac qui a lieu au tout début du mois de juillet, s'il n'a pas rassemblé autant de monde qu'à Espelette, aura tout de même eu le privilège d'un beau plateau très relevé avec Yannick Dupuy qui remporte la course en 31'42, loin devant le stadiste Eric Dubus (33'41), dont la compagne Caroline Pujol testait les crêtes d'Espelette pour la première fois. A la troisième place, on retrouve Erwann Lacampagne, puis Frabrice Délias, Vincent Renouf et Ryabi Bouchta. Chez les filles, victoire d' Emmanuelle Roux de L'US talence en 39'23, loin devant Marciana Mukamurenzi et Christine Mayonnade.


(03/07/2011)

2 juillet 2011

Les crêtes d'Espelette par Nathalie Wurry


(03/07/2011)

25 et 26/06/11 Huitième raid Aprecôte

 


Patrick Rousset et toute son équipe étaient sur le pied de guerre pour accueillir samedi après-midi la cinquantaine de raideurs prêts à défier la canicule. 23 équipes étaient engagées sur l'épreuve phare avec un parcours de nuit de 40 kms et un second le lendemain de plus de 47 kms. Tout commence par un prologue aux allures de cross où le premier coéquipier doit enchaîner sur un ancien chemin de ronde deux tours de 800 mètres en prenant au passage son coéquipier après le premier tour. Une belle séance de VMA en continu pour démarrer! Une petite demi-heure pour récupérer, le temps que la nuit tombe et c’est parti pour du Bike and run, puis du VTT orientation où il faut trouver des balises dans l’ordre, ensuite à nouveau longue session de VTT puis Trail orientation où l’on recherche un arbre mort, un chêne remarquable, etc… Puis il y a un petit bonus orientation si on veut, et l’on finit par un petit km de vtt pour rejoindre l’arrivée et l’air de bivouac. Extinction des feux à 3h30, puis réveil à 6h par le clocher de l’église. C’est reparti pour un prologue d’une heure max, où il faut replacer des photos sur une carte. Ensuite départ pour une session VTT, puis trail, Bike and run, orientation, tir à l’arc, longue session de vtt avec « pause » fraicheur dans un étang à traverser en poussant le vélo, à nouveau VTT pour rejoindre le canoë, puis un dernier gros km en VTT où il faut choisir le meilleur itinéraire du chemin de ronde pour rejoindre l’arrivée. Une équipe féminine de Runningmag était engagée, et à la différence du raid AÎga, elle a terminé malgré les 40° rencontrés et les nombreuses crampes de Maryline Pévergne. L’Aprecôte, c’est huit mois de boulot, des kms de tracés à débroussailler, plusieurs balisages à installer, de nombreuses balises pour la CO à placer, et cinq jours pour tout ranger. C'est pourquoi les résultats ne seront publiés que dans queqlues jours. Bref, un travail très impressionnant. Si le défi de 85 kms est plutôt réservé aux athlètes ayant un gros mental et une grosse endurance, l’épreuve de jour est accessible à tout le monde.

Résultats  à paraître, photos dans la rubrique du même nom et reportage dans le prochain numéro de runningmag.


(02/07/2011)

02/07/11 Espelette, c'est toujours aussi grandiose !

 A Espelette, il y a tout. La fête et la course. Le soleil et la nuit. Bref pour cette 36ème édition, baignée de chaleur, ce fut une nouvelle fois grandiose. Sous l'oeil et la direction d'un homme hors du commun, Gabi Etxart, qui a su faire de cet événement quelque chose d'hors du temps, comme un OCNI (Object Courant Non Identifié), ce sont une nouvelle fois des milliers de coureurs, plus de 5000 dirons certains, qui s'en sont allés à l'assaut du Mondarain, pour une mutltitude de distances proposées... On retiendra surtout que Alfieri l'emporte à nouveau sur la distance reine de 26km et que Nicolas Darmaillacq se fait un petit plaisir sur le 7 km nocturne... Mais il y a tellement de choses à dire que la fête immense n'a pas suffit à épencher toutes les soifs. Il tarde déjà d'être à l'année prochaine. 

Retrouvez tous les résultats des Crêtes d'Espelette en rubrique "résultats", mais aussi dès dimanche toutes les photos et les vidéos de l'événement ici même. 


(02/07/2011)