Archives 20122012 : Janvier - Fevrier - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Aout - Septembre - Octobre - Novembre - Decembre -
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Ce week end de Pentecôte avait lieu la onzième édition du Trail de la Vallée du Brevon qui a du faire face à la Grosse concurrence de l'épreuve sponsorisée par Technica, la Maxi race d'Annecy, qui fait le tour du Lac, qui a réuni près de 2800 inscrits et qui en était à sa deuxième édition, après avoir repris l'organisation dissoute de l'Annécime qui avait fait quatre éditions. Le trail des Allobroges, appelé ainsi depuis sa création et qui se passe à Bellevaux, dans le Massif du Chablais, a néanmoins réussi à réunir près de 800 concurrents entre les trois courses et la rando. L'épreuve reine, le 58 km a donc souffert de la présence de "gros clients" (beaucoup étaient à Annecy comme Maud Gobert, Anne Valéro, le jeune allemand Philip Reiter, vainqueur, Martin Rey, Christophe Le Saux, Anna Frost, Vainqueur F, disons une grosse délégation internationale Salomon - normal, leur siège est à Annecy), Mais l'on pouvait compter sur le trailer local, Arnaud Lejeune, frère du dynamique organisateur, Antoine, et récemment entré au Team Hoka. Arnaud n'avait jamais gagné les Allobroges, et après avoir abandonné quelques semaines auparavant sur l'ardéchois suite à une tendinite, sa participation était encore au conditionnel quelques jours auparavant. Mais, ça se passait chez lui, donc difficile de renoncer. Il prendra donc le départ, et remportera la course en 7h04, devant Régis Durand, 7h33 et Fabien Meynet, 7h40. Il a construit sa victoire dans la seconde partie de la course, après avoir passé la deuxième grosse bosse en seconde position, (la Pointe de Chalune). Belle première victoire pour ce jeune homme allant travailler tous les jours dans un restaurant à Genève, ce qui ne lui laisse pas beaucoup de temps pour s'entraîner visiblement, entre le trajet et les horaires de fou de ce métier. C'était aussi pour moi l'occasion de revenir pour la seconde fois dans cette vallée que je connais bien et surtout de mieux en mieux, puisque mes parents y habitent non loin depuis une trentaine d'années. Moi, je n'ai pas eu l'occasion de beaucoup y habiter, vie professionnelle oblige, mais je me sens quand même un peu de là-bas, et le développement du trail m'a donné l'occasion de découvrir des coins que je ne connaissais pas bien, notamment la Vallée de Bellevaux et ses sentiers de rando. Après une participation en 2009 où j'avais bien souffert et terminé dans le dernier quart, j'avais hâte de faire mieux cette année, tout en sâchant que depuis le 1er avril, je n'avais pas grand chose en entraînement course à pied, avec deux marathons enchaînés en quatre semaines et une prépa marche athlétique pour les interclubs. ça a été surtout gestion de la récup, quelques footings et heureusement une rando au Pibeste du coté de Lourdes et une rando-course à La Rhune le premier mai, de 26 kms. Via Facebook, je fais la connaissance d'Antoine, l'organisateur, on sympathise et on fait connaissance pour de vrai le jour du retrait du dossard, c'est magique la technologie, n'en déplaise à ceux qui critiquent Facebook. La nuit est courte, le départ est à 6h, mais il fait jour à 5h ici, les oiseaux gazouillent dès 4h30 du matin. Nous voilà quelques 220 sur la ligne de départ, la mété s'annonce bonne, j'espère voir le Mont Blanc à Chalune. ça part vite, comme à chaque fois et d'entrée on attaque par 900m de D+ avec un fort pourcentage pour monter à Niflon d'en haut que j'atteindrais au bout de 1h15. La vache, ça fait au moins du 700/m à l'heure. Dans la bascule, après un passage technique, le sentier devient vite roulant et je rejoins une féminine, avec qui je discute, je pense que c'est la voisine de mes parents, Valérie Châtelain, une fille qui envoit et fait pas mal de podiums. Elle avait notamment gagné le trail des Hauts forts à Avoriaz l'été passé et j'étais arrivée 40' après elle (387 km; 3000 D+), c'était logiquement la favorite du jour. Dans le mille, c'est elle! Je suis contente de faire enfin sa connaissance, mais je ne trouve pas normal d'être à cette place au bout d'une dizaine de kms, même pas. On rattaque une montée et elle reprend de l'avance, un peu plus loin, une autre fille me talonne, me passe après un pointage dans une descente, on arrive au premier ravito. Je bois un verre de coca, prend une tranche d'orange, repars, c'est un peu roulant, mais je ne vois plus de filles, quant tout à coup, je me retrouve à nouveau aux côtés de Valérie qui a du prendre son temps au ravito. Elle reprend du champ et sur la ligne de crête que nous suivons, je suis un peu à la bagarre avec une autre fille du coin, de Vacheresse. Elle finit pas me passer, mais tout d'un coup, je ne me sens plus très bien, on a fait 15 kms, j'ai une première crampe dans le quadriceps gauche et une autre dans le triceps, plus le ventre un peu dérangé et une impression de plus trop de jus. Là, je me dis qu'il faut se calmer, je ne suis pas là pour jouer une place, mais juste pour essayer de faire mieux que la dernière fois, à savoir être au moins dans la première moitié du classement et commencer ma prépa Utmb. Je ralentis donc un peu en espérant retrouver des sensations un peu plus tard. Mais j'avoue douter à ce moment là et l'idée de l'abandon m'effleure l'esprit. Je me raccroche à la Pointe de Chalune, cette montagne que j'ai si souvent gravie pour contempler la chaine du Mont Blanc depuis son sommet. Elle est à 28 km sur le parcours, soit presque la moitié, et surtout plus de la moitié du dénivellé de la course. C'est en fait la deuxième grosse montée, aprèys Chalune on entame la route du retour! ça a l'air si simple dit comme ça! Mais avant d'arriver à Chalune, il faut grimper jusqu'au col de Foron, exposé plein Nord, et encore bien garni de névés. La vue est fabuleuse, je crois un gars du Chnord à qui je promets la plus belle vue sur le Mont Blanc à Chalune. J'atteins le col de Foron, il faut encore rejoindre celui de Chalune où nous attend une foule de supporters avec leurs cloches de vache, on n'en a vu pas mal déjà, ça fait chaud au coeur. En montant au sommet qui culmine à 2116m, je croise les deux féminines du jours qui sont à la redescente. Valérie est talonnée par Gaëlle Mouthon, l'autre cliente du jour. Je dois avoir pris 10'. A pein arrivée au sommet, pointage et retour dans la descente bien caillouteuse, il n'y a que Kilian qui serait capable de descendre en courant, j'aimerais voir d'ailleurs. Ensuite, après encore un passage peu roulant, on rebascule versant nord, dans une pente où le sentier est encore sous les névés. Là au choix, on s'improvise skieur avec les bâtons ou les chaussures, ou si comme moi, on est pas trop sûr, on descend sur les fesses. Bonne i
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La pluie, le vent, la plage à marée basse, la nature qui vous testent, la nature qui vous tentent. Et la fameuse question quand la météo est difficile : pourquoi je fais ça dans ces conditions météo ? Les 51 coureurs qui ont pris le départ de la 6ème course de la plage d’Hendaye ont eu 10 kms pour trouver la réponse. Le départ se fait avec le vent dans le dos direction les deux jumeaux. Dans cette première partie, le vent dans le dos, la pluie dans la nuque, chacun en garde un peu sous le pied. A la falaise, le demi-tour valide cette prudence. Maintenant, il faut redescendre toute la plage jusqu’à la digue avec le vent et la pluie de face. C’est alors que le tri commence à s’effectuer. 3 coureurs se détachent, Cori Benoit, Dehaudt David, Gaby Jérôme. A la suite, certains se retrouve seul, tellement seul face aux éléments. D’autres décident de se regrouper en petit peloton, pour s’abriter les uns les autres. Ils courent proche de l’eau ou, ils préfèrent la bande de sable tendre juste au bord du « mou », chacun choisi sa trajectoire. A la digue, le demi-tour est un soulagement. Le vent vous transportent maintenant jusqu’à la falaise. C’est le moment de se produire, de s’inviter à allonger la foulée. Les 3 échappés continuent la lutte. Au dernier demi-tour à la falaise, rien n’est fait. Encore 2 kms vent de face pour se détacher. Finalement c’est le sprint qui départage. Cori Benoit s’impose devant Dehaudt David et Gaby Jérôme. Certains étaient venus chercher des points pour le challenge PBO qui combine les performances et la fidélité à une dizaine d’épreuves tout au long de la saison. D’autres en veulent toujours plus. Stéphan Duhalde, 13 ème hier, gagnait avec Séverine le classement équipe mixte, de l’euskal trail. 50 kms la veille et 50 kms l’avant-veille. Et puis il y a tous ceux qui ce sont posés la question pendant 10 kms de pourquoi je fais ça dans ces conditions météo ? Ils ont certainement trouvé de bien belles réponses quand vous les regardiez après l’arrivée avec ces beaux sourires, ces lueurs dans les yeux. L’ambiance y était encore plus savoureuse. Vivement l’année prochaine!
Finalement tout ne s'est pas déroulé vraiment dans la logique des choses du côté de l'euskal trail 2012. Tout d'abord il a pas mal plu le samedi peu après midi alors que la moitié du peloton n'était pas encore arrivé du côté de Baigorri... Terme des deux étapes. Finalement 330 équipes de deux s'étaient retrouvées sur la ligne de départ du 2x25km et 250 environ sur celle du 2x50 km... Sur le long, on aura pu dénombrer pas mal d'abandons, ce qui aura pas mal modifié les classements jusqu'au bout. Ainsi après l'abandon d'Enrique, le premier jour suite à une grosse entorse (il était associé à Claude Escots , multiple vainqueur), c'est Julien Jorro, grandissime favori, vainqueur donc de la première étape associé à Bruno Bareilles, avec plus d'une demi-heure d'avance qui se voit obligé de stopper suite à un genou récalcitrant. Bruno ira jusqu'au bout tout seul, mais c'est bien la paire Jérôme Cuq - Emmanuel Rémy qui s'imposera au finsih en 11h46' devant les Espagnols Agesta-Estavez, dix minutes plus tard. Sur la distance courte, les vainqueurs du premier jour, eux, ont remis le couvert. Christian Montuelle et Rémy Jégard ont décidé d'attaquer bille en tête la course et ont creusé très vite l'écart. Ils remportent donc la deuxième portion avec neuf minutes d'avance et gagnent au total avec près de 12 minutes sur la paire composée de David Oueilhe et Patrick Fériolo déjà deuxième l'an passé. On aura auss noté la belle performance du club de Blagnac avec deux victoires en plus. Celle de Nicolas Dousset et Florence Blay, deuxième l'an passé aussi, en mixte et celle de Anne-Marie Miquel et Elise Guillot en féminines... Tout cela se terminait par une belle petite remise des prix avec béret basque, oeuvre d'art et fleurs à gogo.. L'Euskal rail 2012 est bel e bien fini !
Après ses deux victoires consécutives samedi dernier au marathon de Blaye et Dimanche au Grand raid Aïga, Karin Sanson récidive à Saint Caprais, un trail qu'elle affectionne particulièrement et qu'elle ne rate quasiment jamais. Son compagnon, Pascal Mouchague inscrivait lui aussi son nom sur les tablettes du 14 km. Toujours sur la course phare, c'est un autre habitué aui remportait la mise, Guillaume Alfieri, pendant que son père l'emportait encore une fois haut la main dans sa catégorie V3. Pour en revenir aux histoires de famille, on notera le podium du fils de Karin, Maxime, qui l'emporte chez les cadets dans la course du 14 kms. Pour Cédric Anton, c'est encore une grande satisfaction, avec une organisation presque impeccable, notamment au retrait des dossards et inscriptions. Très sympa d'ailleurs le dossard dans l'enveloppe à l'effigie de la course. En tout, ce sont plus de 800 personnes qui se sont déplacées pour emprunter les trois circuits de la course, le 8, le 14 ou le 22 km, que l'on pouvait faire aussi en randonnée.
Moins d'un mois après son exploit au marathon de Paris, Benjamin Malaty remporte ce matin le semi marathon de Lège en 1h11'45, devant Mathieu Davion et Stéphane Tillard. Gwaenaëlle Chardon l'emporte chez les féminines en 1h24'17, devant la traileuse karin Sanson (1h31''45) et Marion Doz (1h31'50). Près de 1200 inscrits et plus d'une centaine de coureurs refusés par manque de puces. Un beau succès, qui devrait permettre à cette course labellisée FFAde grossir encore l'année prochaine. 
La troisième manche du TTN se déroulait ce week end au Nivolet Revard dans les Alpes. Sylvian Court prend une belle troisième place derrière Fabien Antolinos qui remporte l'épreuve au sprint juste devant le japonais Ogawa Sota (4h30'01 et 4h30'34), tandis que Sylvain boucle les 51 km en 4h34'16. La formule de 26 km aura rassemblé 531 xoureurs, et la course phare 595 concurrents. Prochaine manche à la fin du mois, sur le 65 km des Gendamres et des Voleurs, du coté de Limoges, à Ambazac.
Pour sa deuxième édition, le Trail de Baurech aura su réunir près de 400 coureurs sur l'ensemble des deux courses, à savoir un 14 et un 26 km. C'est le 14 km qui a rassemblé le plus de coureurs avec 246 classés et c'est sur cette épreuve que se trouvainet les cadors. Frédéric Courrèges, champion de Gironde de Trail 2011, remporte l'épreuve devant un autre habitué des podiums, Denis Bismes. Cyrille Borchard complète le podium et c'est donc un podium 100% Bouliac Sport Plaisir. Chez les filles, du beau monde également, avec la victoire Livie Fourès, devant Laurence Nogue, elle aussi sociétaire du Bouliac SP. SAndrine Courgey Renaud, un nom bien connu il y a quelques années dans le département, complète le podium. Sur l'épreuve longue, de nouveaux noms sortent, avec la victoire de Alain Weber, devant Florian Birault et Gawen Bremond. Le premier remporte l'épreuve en 1h50'49. Très peu de féminines sur cette distance, c'est néanmoins Cécile Fagnoux qui l'emporte devant Gwenda Guiomarch et Valérie Brachet.