Archives 2010


    2010 : Aout - Septembre - Octobre - Novembre - Decembre -

31/10/10 Courrier Sud au Maroc (Chap. 1)

Départ, dimanche 31 octobre, de la douzième édition du raid Courrier Sud, qui commémore maintenant chaque année la mémoire et l’esprit d’Antoine de Saint-Exupéry. Le raid, qui va durer six jours et accumuler étapes et spéciales, verra s’élancer dix huit équipes constituées chacune de deux vététistes et de deux ou trois coureurs à pied. Sept cents kilomètres de piste attendent les concurrents, d’Agadir à Tarfaya dans le sud marocain. Les températures annoncées devraient culminer sur l’Atlas et dans le désert à près de quarante degrés. Du sable et du soleil, des paysages magnifiques et des saveurs indicibles, une extraordinaire aventure humaine où, à travers les difficultés de l’épreuve, les uns rencontreront les autres, partageront leur vie, leurs efforts, leurs repas, leurs bivouacs. Au travers de la richesse des découvertes, les équipes françaises, belges, suisses devraient avoir du fil à retordre pour ravir aux équipes autochtones le titre que l’une d’elles a remporté pour la première fois l’année dernière. Le niveau est cette année encore extrêmement relevé et le programme attendu bien chargé. Pour demain, dimanche, première journée, quarante kilomètres de course d’orientation matinale marqueront le début de l’épreuve avant de participer, plus tard dans l’après midi, à une course de village, à Souk el Aarba, où les gamins de la localité voudront démontrer leurs excellentes facultés d’athlètes face aux sélections européennes. Il va faire chaud sous les maillots.

De notre envoyé spécial: Brice de Singo

 

(31/10/2010)

Templiers, nouvelle version

Millau a vu ses rues envahies de près de 7000 coureurs en ce premier Week end de vacances de la Toussaint. Les nouveaux parcours des Templiers étaient très attendus. Les tracés empruntaient de nouveaux chemins, et s'ils étaient jolis et très techniques dans leur dernière partie, beaucoup regretttent l'ancienne version et surtout la magie du départ sur la place du Village de Nant, ainsi que son arrivée avec la descente du Roc Nantais, puis l'arrivée magique sur le pont romain avec les centaines de spectacteurs, et enfin le déroulé sur le tapis rouge dans les derniers 200 m. L'organisation prendra note de toutes ces critiques et essaiera d'apporter des améliorations pour l'édition 2011. Coté aquitains et Girondins, beaucoup avaient fait le déplacement. Sylvain Court (team Traid-adidas) réalise une très belle 7è place sur l'épreuve phare, juste derrière Thierry Breuil, Champion d France de trail pour la 3è fois. Il réalise 6h58, soit 22' de plus que le vainqueur Thomas Lorblanchet. Sylvain a adoré cette dernière partie très technique du parcours. Chez les filles, c'est Jaussaud Grenier Isabelle qui l'emporte en 7h39, devant les favoris Maud Giraud (2è) et Laurence Klein (4è), la nouvelle Championne de France de trail. Guillaume Alfieri, dont la tension était très palpable sur la ligne de départ, termine à la 16è place en 4h28 sur le marathon des Causses, à près d'une heure du vainqueur, le réunionais Raymond Fontaine. Karine Sanson, notre spécialiste locale ne termine qu'à la 12è place en 10h, probablement très déçue  encore, car les templiers ne lui ont jamais réussi. Tout le team Traid avait fait le déplacement avec également aux cotés de karine et Sylvain, Pascal Mouchague, Christophe Bassons et son épouse.

On retrouvera Sylvain Court au départ de la Saintélyon, le 5 décembre prochain, aux cotés de Thierry Breuil.

 


(27/10/2010)

La course à la Une !

24/10/10 Igau et Bruel, rois du Trail du Verdus !

On était certain d’un duel Dajean-Igau. Le premier nommé, habitant (quasiment) sur place n’a pas participé. Thézac n’avait jusqu’à ce jour connu que le soleil lors de son Trail du Verdus. La pluie a joué l’empêcheuse de courir en rond (10 et 22 km) et en ligne (35 km). Nicolas Alicot et Karina Bicova (10 km) ; Franck Igau et Florence Bruel (22 km) et Bruno Daros et Pascale Bouvier sur le 35 km se sont joués avec succès de conditions météo et d’une topographie plus qu’agressives.

 

La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie mi-novembre). Texte et photo de Max.


(24/10/2010)

22/10/10 Jornet remporte le Grand Raid de la Réunion !

Kilian Jornet est un extraterrestre dans le petit monde du trail mondial. Un OVNI. Tout simplement. Après avoir battu le mois dernier le record du monde de l'ascenscion du Kilimandjaro, il vient de remporter en effet le Grand Raid de la Réunion pour sa première participation à l'épreuve. Belle consolation donc après avoir dû renoncer à l'UTMB cette année pour les raisons que l'on sait. Kilian, l'Espagnol, est tout simplement phénoménal. Jamais il n'aura quitté la tête de la course. Tout d'abord aux côtés de Hervé Giraud-Sauveur, puis un long moment en compagnie de Pascal Blanc, il est le seul à ne jamais avoir baissé de rythme. Il s'impose donc en moins de 24h sur un parcours pourtant rallongé de près de 162 km et plus de 10000 m de dénivelé positif. Bref Kilian gagne tout ce qu'il veut. A une exception près tout de même, la Western States, aux Etats-Unis, où une hypo, la première de sa jeune carrière, l'avait privé de la vitoire. Il finira même troisième. Derrière lui on ne peut que noter la superbe performance d'Antoine Guillon, le métronome. Ce dernier, fidèle à son style de course, n'a jamais dérogé au programme qu'il s'était fixé avant coup. Antoine, c'est l'homme qui sait garder le cap et ce jusqu'au bout du bout... Bref il n'était que six ou septième à mi-parcours et se retrouve finalement deuxième après avoir doublé les Técher, Blanc, Sherpa au fil des kilomètres. Il retrouve donc cette place qu'il connait si bien à la Réunion....

 

Tous les résultats et infos sur www.grandraid-reunion.com et toutes les photos de la course dans la rubrique "photos" du site Midi-Pyrénées !


(22/10/2010)

Saubesty devant Inglès

Surprise aux Foulées d'Arsac avec la victoire d'Hugo Saubesty devant Francis Inglès, battu de plus d'une minute sur le 18 km. Brigitte Foucher l'emporte sur la distance reine. Vincent Renouf remporte le 9 kms et confirme sa bonne forme. Victoire ches les filles de Mathilde Sénart.


(17/10/2010)

Doublé des Frères Gras à Pessac

Ils étaient grands favoris, et ils ont très facilement gravi la première et seconde marche du Podium ce matin. Partis ensemble et en tête, Mickaël et Damien Gras possedaient une bonne dizaine de secondes d'avance sur leurs poursuivants au passage du 5è km. Mickaël visait le record national en catégorie Junior, à savoir un chrono en moins de 30'20. Mais une préparation perturbée, combinée à un vent fort et sans opposition sérieuse ne lui auront pas permis de réaliser cet objectif. Il ne termine qu'en 31'45.  Mickaël se dit déçu, mais peut-on l'être quand on ne se trouve pas en forme le jour J, que l'on est en première année de médecine et que par la force des choses on est contraint de réduire un peu l'entrainement! Chez les filles, victoire facile de la V2 Sylvie Thévenet en moins de 38'. Les clubs étaient venus nombreux avec de fortes délégations, tels le CA béglais dont Sylvia Barboteau qui monte sur la 2è marche, le CA Villenave, le SC Arès et bien sûr, on aura remarqué la très forte présence des maillots rouges et verts du Pessac AC. Plus de 500 athlètes ont fait le déplacement pour profiter de ce parcours roulant aux portes de Bordeaux.

La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie début novembre). Les vidéos sont juste en dessous.


(17/10/2010)

10 kms de Pessac

Interview Mickaël Gras :

Interview Sylvie Thévenet :


(17/10/2010)

10/10/10 Maroufi, vainqueur au 4ème marathon des Villages

Le coureur de Marennes(17), Mounir Maroufi a remporté le 4e marathon des Villages de la Presqu'île de lège Cap-Ferret. Avec 2h34'33, il établit le nouveau record de l'épreuve devançant son camarade de club Ludovic Moreau, 2h37'57 et Patrice Bruel 2h43'15. En féminine, victoire Valérie Laupertie de Jardres (86) en 3h31'05. Marathon pluvieux, marathon heureux ! Malgré la météo, le marathon des villages de la Presqu'île de Lège Cap-Ferret 2010 a battu son record de participation avec 1233 inscrits sur les deux courses (marathon et marathon duo). Mounir Maroufi, coureur confirmé, récent 12e du très relevé semi-marathon Auray-Vannes n'a laissé le soin à personne de lancer la course. En tête du début à la fin, il fut seulement accompagné par Ludovic Moreau, camarade de club et d'entraînement sur une dizaine de kilomètres avant d'effectuer seul le reste de l'épreuve. Sa victoire en solitaire se solde aussi par un nouveau record de l'épreuve avec 2h34'33 (ancien record 2h35'57 en 2008) par Sébastien Horrereau). « Le parcours est bien mais il demande beaucoup de relances » expliquait Maroufi, visiblement marqué par son effort solitaire. Son ami Ludovic Moreau de Marennes, arrivait en 2e position en 2h37'57 et la 3e place revenait à un vieil habitué de l'épreuve, le Gersois Patrice Bruel, vainqueur en 2007, qui terminait le marathon villageois en 2h45'15. Chez les féminines, première victoire sur marathon pour la Poitevine, Valérie Laupertie en 3h31'05 Elle s'impose chez les féminines, bien encadrée par ses amis du club de Jardres (86) et remporte à 37 ans, sa première grande victoire, devançant la Ferret-capienne Emma Lesprit d'un peu plus d'1 minutes (3h32'27) et la Corrézienne Marie Antraygue, 3h35'15. Sur le marathon duo, le couple masculin, Stéphane Lesage – Jean-Charles Cassagnes l'emporte dans le temps de 2h53'17. L'organisation du marathon des Villages avait bien préparé l'épreuve. Avec plus de 40 bénévoles, soit plus d'un pour trois coureurs, la course était superbement encadrée et de plus avec bonne humeur. La pluie constante qui a accompagnée la course n'a pas découragé les 1233 marathoniens (dont 340 marathoniens duo). Les accompagnants n'ont pas hésité à participer en k-way ou sous un parapluie, à la randonnée qui faisait découvrir les plus beaux coins de la Presqu'île et les passages du marathon pour la même occasion. En tout cas, Mounir Maroufi, le nouveau recordman et ceux qui l'on suivi, ont apprécié à leur juste, le marathon des villages. Une épreuve faite pour les yeux, dure pour les jambes et conviviale à souhait !


(10/10/2010)

Vous irez bien faire un petit tour à Diégo Suarez !

Un super champion au 2ème marathon de Diégo-Suarez à Madagascar !

Diego-Suarez est une petite ville située tout au nord de Madagascar. Elle compte à peine cent mille habitants et sans aucun doute la plus belle baie du monde. Ou tout du moins la plus grande avec près de trente kilomètres de côte. C'est ce décor paradisiaque qu'a choisi Jean-Marie Daval, célèbre organisateur réunionnais, expatrié depuis quelques années dans la Grande Ile, pour proposer un marathon hors-normes...

Alain Randrianaivo est un solide malgache d'une quarantaine d'années. Il travaille à Tana (la capitale de Madagascar). Pourtant quand il a su que la deuxième édition du marathon de Diégo aurait bieu lieu en cette fin du mois de septembre. Il n'a eu qu'une idée en tête : y participer. Pourtant si la passion de la course est bien réelle, Mada n'en reste pas moins un des pays les plus pauvres du monde et Alain comme tous les autres ne roule pas sur l'or. Impossible d'envisager prendre l'avion. Le trajet aller-retour sur Diégo, éloigné tout de même de 1200 kilomètres de la capitale, équivaut à trois ou quatre mois de salaire. Au bas mot. Aussi le choix n'est pas immense. Un taxi-brousse, un train hypothétique... Alain optera donc pour la moto. Et le voilà donc parti pour un voyage de 24h non stop. Juste le temps de remplir le réservoir de temps à autre, de dormir quelques heures sur le bord de la route. La saison est chaude et sèche. C'est heureux. Car dans quelques semaines seulement, le périple deviendra quasiment impossible avec la pluie abondante qui rend les chemins impraticables. Avec des pointes à 110 km/h, ce marathonien d'un autre temps arrivera à temps à Diégo. Un peu éreinté certes, mais tout heureux de se présenter sur le ligne de départ, le dimanche à 7h pétantes, après avoir pu se relaxer une nuit...A Madagascar, le temps ne s'écoule donc pas de la même manière qu'en France. Les heures sont élastiques, comme aime à le rappeler Gilbert Rakoto, président du comité régional d'athlétisme et aussi de l'association Diego Sport Aventure qui est aux commandes de l'organisation de l'épreuve."Vous pouvez très bien donner rendez-vous à quelqu'un vers 18h et ne le voir arriver qu'à 19h. Ce n'est pas un souci ici. Et il ne sera pas considéré comme en retard. Cela fait un peu partie de la culture malgache." Gilbert, ancien sauteur en hauteur, membre de l'équipe nationale de son pays, mais également ancien volleyeur international, sait de quoi il parle. Il s'est énormément investi dans le tissu associatif de sa ville et c'est en toute logique qu'il a répondu par l'affirmative aux sollicitations de Jean-Marie Daval. "J'avais aidé Jean-Louis Prianon (réunionnais, sélectionné aux Jeux Olympiques sur 10000m) durant trois ans pour son épreuve de dix kilomètres qu'il a organisé à Diégo... Quand Jean-Marie est venu me trouver pour relancer une épreuve, j'ai été des plus ravis. Bien sûr!"Ainsi est donc né le marathon de Diégo. Jean-Marie, après deux années passées à la capitale, a posé finalement ses valises dans le Nord. Et dans celles-ci, comme souvent, quelques projets d'organisation... L'organisateur a déjà une belle réputation qui le précède sur l'île rouge, comme on l'appelle. Il a mis sur pied le Mada Run, un raid multisports du côté de Fort Dauphin dans le Sud, et puis ce fut une brèche dans le monde de l'ultra avec le Raid de l'Isalo qui en est à sa quatrième édition et qui a lieu en fin de mois de juillet. Sans parler d'un périple en VTT qu'il destine à quelques passionnés en plein mois d'octobre. Bref ne lui restait plus qu'à « toucher du bitume ». Si l'on peut dire. Le marathon de Diégo est donc né, il y a deux ans tout juste. Et si la première édition a vu une cinquantaine de concurrents s'élancer de Diégo vers Ramena à une vingtaine de kilomètres de là, pour un fabuleux aller-retour en bordure de baie, ils seront presque le double pour la deuxième édition. "J'espérais, il est vrai, la présence d'un peu plus de métropolitains, voire de Réunionnais, "explique Jean-Marie. "Mais bon je ne vais pas me plaindre. Le nombre de coureurs augmente et puis nous avons un peu plus de partenaires qui nous suivent. Ce n'est jamais facile de mettre en place quelque chose ici. Je me suis donné cinq années pour que ce marathon devienne un véritable événement à Madagascar. Tout le monde me suivra durant cette période. C'est un engagement mutuel. Ensuite on aura le temps de faire le point. Mais bon j'espère vraiment que l'on atteindra les deux ou trois cents engagés. Ce serait magnifique..." Le parcours en tout cas a de quoi plaire, même au plus retissant. Imaginez tout de même courir devant des baobabs aux formes étranges et disgracieuses, éviter ici et là quelques zébus échappés du troupeau, faire demi-tour dans un petit village de pêcheurs les pieds dans le sable, ne perdant jamais de vue la célèbre baie de Diégo. La deuxième plus grande du monde, après celle d'Halong au Vietnam, et sans doute l'une des plus pittoresques et marquantes, avec son pain de sucre trônant en plein milieu, petite montagne placée là comme un ilot abandonné. Mais le marathon aux faux airs de carte postale ne peut toutefois pas se résumer à ces couleurs locales qui feraient chavirer le coeur de plus d'un coureur dans le monde. Car il faut bien avouer que la difficulté est réelle. Inutile de venir ici pour essayer de battre son record sur la distance. La chaleur est bien là, même en septembre, saison fraîche de cette hémisphère du globe, et même à sept heures du matin. En plein soleil, il faisait vite dans les 40° C. Et sans la moindre ombre au tableau. Les baobabs du coup sont un peu loin de la route. Ensuite il y a le vent. Omniprésent. Qui est tout doux en début de matinée et puis ne cesse de grossir. C'est le mistral local. Vous le prenez dans tous les sens, mais rarement de dos. Sauf pour les tous derniers kilomètres. Et puis enfin, il y a les bosses. Oh, pas des cols, ni des montagnes à franchir, mais bien quelques pentes qui rajoutent au piment de l'épreuve.500, voire 600m de dénivelé en tout et pour tout. Non, décidément, cette course-là n'est pas une partie de plaisir. Les plus chanceux dans l'affaire auront été ceux qui ont opté pour le semi. Un aller simple donc vers Ramena. Pas encore beaucoup de vent, pas encore beaucoup de chaleur et puis plus descentes que de montées. Bref tout pour plaire.Sur ce parcours d'ailleurs, c'est Jean-Louis Prianon qui va dicter sa loi. A 50 ans, l'ancien international français, est encore sec comme un jeune homme. Il ne s'entraîne plus autant qu'avant, mais avec un record à 27'34'' sur 10km (et oui vous avez bien lu !), il fait encore peur à n'importe qui à la Réunion. Il ne battra pas toutefois le record de l'épreuve, détenu en 1h16' par Rata. Il échoue de deux minutes. Sur le marathon où une trentaine de concurrents s'est inscrit, on ne savait pas trop quel serait le niveau des athlètes au départ. Madagascar compte en effet une poignée de marathoniens de niveau international, avec un record national à 2h17' tout de même, mais cela dépend de beaucoup d'autres facteurs, comme la possibilité de rejoindre Diégo et donc le coût du trajet.Car même si le coût d'inscription est pris en charge par des sponsors prêts à jouer le jeu, il faut toujours se rendre sur place... D'autant plus que le marathon de Tana, dans la capitale, a lieu aussi trois semaines auparavant. Cela n'est pas fait pour aider... Au départ, on retiendra tout de même les présences d'une poignée de Français, de deux Réunionnais, d'une Américaine et également de l'ambassadeur de France. Le favori ne fait plus aucun doute à l'heure de s'élancer. Joachim Ralala est crédité d'un record à 2h19'. Il vient de finir troisième à Tana au sprint et a obtenu une médaille d'argent aux Jeux d'Afrique. Bref c'est un des meilleurs éléments du pays. Le record de 3h05' de la première édition ne peut que partir en éclats. Il fera une bonne partie de la course avec Laurent Ambalahy, qui cédera beaucoup de temps sur la fin. Le tenant du titre ne sera lui que troisième du coup. La première féminine est donc l'américaine, André Clémons. Elle aura joué tout du long au chat et à la souris avec la Malgace, Raissa Razanabary. Plus à l'aise dans les montées, elle profitera donc de la toute dernière difficulté du parcours, le long faux plat sur Diégo donc, pour reprendre et dépasser sa rivale, visiblement exténuée. Mais le marathon de Diégo, ce sont aussi de nombreux coureurs sans chaussures, sans bidon et sans matériel de coureur, sinon un vieux short rapiécé... La victoire dans ces cas-là est déjà d'aller au bout. Et les primes distribuées à la remise des prix ne sont pas cette fois objet de discussion morale. Les coureurs locaux pourront ainsi largement améliorer leur quotidien, au moins pour quelques mois. 60 euros pour le vainqueur par exemple et c'est quelques mois de salaires gagnés. Ce n'est pas rien... Et notre ami Alain me direz-vous? Et bien il a tout de même fini son marathon en 3h50 en dixième place. Un véritable exploit donc, même si maintenant il lui reste tout de même encore 24h de moto à se farcir. Un autre pays, d'autres meurs et malgré tout l'amour de la course à pied !

 Retrouvez tous les résultats et les infos sur www.randorun.fr et aussi toutes les photos dans la rubrique "photos" du site !

(10/10/2010)

La course à la Une

10/10/10 Roye fait coup double à Bergerac !

Le semi de Bergerac, plus communément appelé semi de Cyrano, recevait pour la première fois les championnats d'Aquitaine de la spécialité. Ainsi près de 1000 concurrents ont fait le déplacement dans la cité dordognaise. Pas tous sur le 21,1, puisqu'ils étaient là un peu plus de 500 à tenter leur chance pour l'optention du titre suprême donc, mais répartis sur les autres épreuves du programme. 200 marcheurs, 200 coureurs sur les foulées de Roxane, longues de 5,5 kilomètres, et encore quelques dizaines d'enfants. Le compte y était bien. Et ce malgré la météo qui était donc déstestable en ce dimanche 10 octobre (ce fameux 10-10-10 !) dans tout le sud de la France. Ainsi Michel Mazeau pouvait se réjouir d'un tel succès et cela lui remettait un peu de beaume au coeur après le vilain accident dont il fut victime en VTT l'autre jour... Sur le semi, les locaux ont donc fait la loi. Entendez par là, les gars de la région, car ils étaient tout de même quelques uns à venir tenter leur chance de bien plus. Christophe Cabannes, le gersois, finit troisième et Patrice Ros, le Toulousain, huitième. Mais devant c'est allé encore plus vite et Lionel Roye, le triathlète, malgré un vent évident et un parcours pas tout plat, réussit un beau 1h11'42'' et s'impose sans trop de souci. Il s'est vite retrouvé seul en tête. Alexandrino Aiguar est bon deuxième. La première féminine ne pouvait qu'être que Christelle Gabriel, la charmante championne de Bourg sur Gironde. Elle devance Aline Coulaud, la locale, de 5' et devient donc elle aussi championne d'aquitaine... Sur le 5,5 km, c'est Thierry Merland qui revient donc en belle forme. C'est lui qui a mené les premiers kilomètres de la course, toutes distances confondues, puisque le départ était groupé... Le semi de Cyrano a donc connu un beau succès, une fois encore !

La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie mi-octobre). Photo de JJ Hochard.


(10/10/2010)

Le 10 octobre

Les Photos de J. Junca du 10km de Blanquefort #


(10/10/2010)

10/10/10 Marquis esseulé à Saint-Etienne

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Patrice Marquis n'a pas vraiment été inquiété lors de la course du pruneau de Saint-Etienne de Fougères. L'épreuve, si chère à François Traversié, qui la tient à bout de bras depuis quelques années déjà, est un rendez-vous incontournable dans le Lot-et-Garonne, qui, il est vrai, s'est pas mal tourné vers le trail ces derniers temps. Aussi si le 20km était arrêté depuis un an déjà au profit d'une course exclusivement réservée aux féminines, cela n'aura pas permis toutefois de battre des records de participation. Sur le 10km, ils seront une centaine, pour ce qui est des femmes une trentaine et enfin une vingtaine pour les marcheurs. Ce n'est pas la foule des grands jours... Mais Huguette, elle, était toujours bien au rendez-vous pour distribuer sa célèbre soupe. Qui n'a pas goûté une fois dans sa vie la soupe à Huguette a manqué quelque chose. Croyez-moi. Patrice Marquis, lui, s'impose une nouvelle fois sans guère d'opposition. 34'44'' au compteur et son poursuivant immédiat, Nicolas Alicot est à plus d'une minute. Mais ce dernier est avant tout un cycliste. Il devrait donc tenir la grande forme dans sa spécialité. Chez les femmes, Huguette Darin (non, pas celle de la soupe!) l'emporte encore plus facilement...

La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie mi-octobre). Photo Max.


(10/10/2010)

10/09/2010 A Parempuyre, c'est la ronde du bonheur !

Quelles joies que celles de Eric Blois et Gilles Mouden, organisateurs de la Ronde de Parempuyre, quand ils nous annoncent le nombre de concurrents qui ont participé à son épreuve. "Encore une superbe édition des 10 km de la Ronde avec 325 participants, notre nouveau record pour l'épreuve ! La randonnée, nouveauté 2010, a été un énorme succés avec plus de 300 marcheurs... Cela met du beaume au coeur pour continuer dans ce sens." Et il est vrai qu'avec autant de monde, la course girondine est devenue en quelque sorte une classique de rentrée. Et l'on y retrouve également quelques uns des têtes d'affiche de la région. Ainsi Fabrice De Marco n'a pas eu à trop batailler pour aller l'emporter en 31'47''. C'est le seul à descendre sous les 33'. Il devance Stanislav Krylon de plus d'une minute donc. Mais pour la dernière marche sur le podium, ce fut beaucoup plus serré d'autant plus que se jouait également la victoire en vétéran. Et Christophe Boiteau que l'on pensait mieux placé, s'inscline finalement face à Alex Aguian pour six petites secondes. Chez les féminines Sylvie Thévenet, le Poitevine, même jeune V2, est largement au-dessus du lot. Imaginez tout de même qu'elle réalise 37' sur la distance. C'est extraordinaire, tout bonnement. Sa première dauphine, si l'on peut dire, Maritza Gningue est à cinq minutes. Première senior du coup. Les membres de l'AC Parempuyre pouvaient donc se réjouir. Il y avait de quoi le spectacle était au rendez-vous, tout comme le soleil d'ailleurs...


(09/10/2010)

La course à la Une !

02/10/10 Bouquartacha aux foulées de Canéjan !

 

Ce fut difficile de tenter quelque chose contre Mohamed Bouquartacha lors de ces foulées de Canéhan disputées sous un magnifique soleil. En effet il semblait véritablement au-dessus du lot et ceux qui, sur le papier du moins, auraient eu une petit chance de pouvoir l'emportere ou de le titiiller, n'étaient pas au mieux. Francis Inglés et Vincent Renouf par exemple sortaient tout juste du marathon du Médoc et comme on le sait, il faut toujours un peu de temps pour récupérer d'un tel effort. Le deuxième du jour, sur le dix kilomètres, est donc à près d'une minute trente, ils 'agit de Julien Buffière. Marie Dubarry, première fémine, est aussi première vétérane. Sur le cinq kilomètres, Guillaume Moreau de Pessac était intouchable ce jour-là. La première fille Anne-Marie Fabre de Talence semblait aussi fort à son aise. Ils furent pratiquemment trois cent, en tout, à prendre un dossard. ce qui avait l'air de satisfaire Jacky Dugrillon, l'organisateur. Organisateur depuis quelques dizaines d'années déjà. Les foulées sont, en effet, une des plus vieilles courses de la région !

La suite dans le prochain numéro de Running Mag. Photo de Maurice Godeaux. Retrouvez toutes les photos de Maurice Godeaux sur son site www.courir33.net


(06/10/2010)

03/10/10 Igau, le roi de Foulayronnes !

Le Trail de Foulayronnes fait partie du challenge des trails du Lot-et-Garonne. Et Franck Igau s'est mis en tête une idée toute simple : le remporter. Aussi il enchaîne les victoires assez facilement dans le petite département où il fait si bon vivre. Ainsi, si il avait pris un petit coup de chaud à Puymiclan, on s'en souvient, c'était fin août, il s'est refait la cerise depuis... Et à Foulayronnes, il termine avec deux minutes d'avance sur Pierre-Olivier Budzik sur le vingt kilomètres. Florence Bruel est la première féminine. Sur la courte distance, et bien la surprise est venue de Jean-Baptiste Chipy qui s'offfre tout simplement le scalp de Patrice Marquis. Cela ne s'est joué qu'à une minute près tout de même. Sophie Séjalon l'emporte elle sans problème. Vivement la prochaine manche du côté de Thézac, à la frontière de trois départements. Epreuve chère à notre ami Stéphane Gondal, organisateur de l'ensemble du challenge en question.

La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie mi-octobre). Photo de Max Migoli. 


(06/10/2010)

Les courses à la Une :

11/09/10 Antoine et Vasseur, toujours rois du Médoc !

David Antoine et Nathalie Vasseur sont toujours bien les maitres du marathon du Médoc. Pour cette 26ème édition, où 6833 coureurs ont donc franchi la ligne après près de 6h51' pour la dernière, ils ont en effet survolé les débats, s'offrant pour Nathalie un dixième bouquet sur l'épreuve, ce qui constitue le record absolu du marathon (Rémond en était resté à neuf lui le grand absent de la journée !) et pour David, un cinquième sacre. Aussi pour la première citée, le domination fut assez nette et surtout rapide, pour le deuxième, ce fut moins évident. Tout du moins a-t-il fallu attendre la deuxième moitié de course pour qu'il prenne les commandes. Un Australien aura pris les commandes durant 22 km, faisant du coup explosé la course d'entrée et mettant un suspense de folie sur l'épreuve, avant de littéralement s'écrouler pour finir après la trente-huitième place. Cette année le thème du marathon était la bande dessinnée et une nouvelle fois donc, sous un soleil de plomb, la grande majorité des coureurs avaient joué le jeu, revêtant des déguisements hauts en couleurs...

La suite dans le prochain numéro de Running mag (sortie mi-septembre). Reportage photographique complet dans la rubrique "photos"..

 


(06/10/2010)

05/09/10 Dajean, le vieux lion, rugit encore aux foulées monflanquinoises...

 Le soleil dardait de ses rayons une campagne dont il avait déjà consciencieusement grillé chaque brin d’herbe. Nantis du concours de ce précieux allié, les organisateurs du Monflanquin Athlétic Club (MAC 47) rayonnaient tout autant que l’astre du jour. Près de deux cents concurrents l’an passé, lors de la seconde édition, un nouveau record allait être établi à l’heure de la clôture des inscriptions, à l’unité près. Frank Igau, à peine le pied posé sur le complexe sportif du Coulon, affichait la tête des mauvais jours. Il venait d’apercevoir la présence de son meilleur…ennemi. Robert Dajean, le vainqueur de l’édition 2009 et Frank Igau sont très amis…
 

Texte et photo: Max Migoli


(04/10/2010)