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La Transmartinique 2010: une expérience unique au paradis !

La Transmartinique 2010 : une expérience unique au paradis !


Cela faisait un moment que je m’étais dit qu’il faudrait un jour que je tente un trail de nuit. Tout de nuit. Juste pour l’aventure en fait. Un petit trip pour changer de façon de courir. Mais il faut bien admettre qu’il n’y a pas énormément de courses du genre dans le calendrier. Bien sûr je ne compte pas ici les ultra au long cours où il faut passer une nuit forcément de course, mais bien souvent comme elle intervient après déjà une journée à suer et à forcer, elle était plus axée sur la marche ou même sur la récupération avec quelques heures à dormir. Bref difficile de se faire une idée précise de la vraie course de nuit. J’avais tout misé en 2010 sur l’UTMB, en me disant qu’avec un départ à 18h, il me serait difficile d’y louper. En effet je me voyais mal commencer à me reposer d’entrée de jeu, mais la météo en aura donc décidé autrement. Aussi, même si d’emblée, je me disais que c’était un peu bizarre sûrement d’aller à la Martinique, pour courir une épreuve aux paysages extraordinaires, sans guère en profiter justement, cela paraissait un peu incongru… Je me suis vite laissé embarquer pourtant. D’une part parce que c’était l’occasion rêvée de passer des petites vacances en famille et inutile de dire qu’avec la météo que nous avions mi-décembre en métropole, cela n’avait pas de prix. Ensuite parce qu’en cette année 2010 justement, je n’avais pas eu ma dose de longues distances. Loin sen faut. Suite à l’UTMB avorté, je me retrouvais un peu le bec dans l’eau. Avec ce besoin de couper l’entraînement suite à la longue préparation nécessaire et cet envie de continuer pour refaire quelque chose dans la foulée… Bref la vie familiale et sociale, vous savez ce que sait, aura finalement repris le dessus et j’ai laissé traîner ainsi jusqu’à la fin de l’année. Heureusement donc que cette Transmartinique est arrivée. A point nommé. Elle m’a permis de me relancer juste à temps avant les fêtes de fin d’année et ses kilos superflus qui se profilent à l’horizon.Alors la Transmartinique, ce sont deux courses au choix. Un 130 kilomètres avec plus de 5000m de D+. La Transmartinique proprement dite donc qui traverse l’île de par en par. Et puis le Défi Bleu, qui lieu propose 60 km pour un peu moins de 2000m de D+ avec donc ce fameux départ à minuit. J’ai opté pour la deuxième version. D’une part car je savais mon entraînement largement insuffisant pour aller au bout du long, du moins sans y laisser quelques plumes, d’autre part aussi parce que je gardais tout de même à l’esprit le fait d’avoir testé une autre épreuve sur cette île quelques années auparavant. Le Tchimbé raid que beaucoup connaissent sûrement. Et les descentes des fameux Mornes, véritables petites montagnes locales, m’avaient laissé un goût amer. Impossible en effet de ne pas glisser, tomber, chuter sur ses sentes recouvertes de boue. A la Martinique, la météo change très vite et l’humidité, dans certains endroits, est vraiment l’ennemi publique numéro un du coureur à pied quelqu’il soit. Outre le local évidemment !Aussi la première difficulté qui m’est proposé sera celle de se faire au décalage horaire en quelques jours seulement. Je débarque sur l’île le mardi soir, mais en vérité pour moi c’est déjà le mercredi matin. Deux heures du mat. L’accueil réservé par les organisateurs est convivial, chaleureux même. Il est vrai que je les connais déjà depuis quelques années. Dans l’avion, il y a une dizaine de coureurs. Mais comme celui-ci est plein à craquer, difficile de taper la causette, à moins bien sûr de demander à tout le monde si il est là pour la course. Le pilote nous annonce un bon 26° C à 20h30. Cela promet pour le milieu de la journée. Pour l’heure, c’est illico presto vers l’hôtel du côté de Sainte-Anne, là où seront jugées toutes les arrivées des deux épreuves. Encore trois quarts de course. Il faut tenir avant de s’écrouler sur le lit avec la clim en fon sonore. Le lendemain, c’est aussi très difficile de ne pas se lever aux aurores. A 10h, heure métropolitaine, il n’est que 5h du mat sur place. Vous voyez le topo ! C’est donc le premier petit tour à la plage, non loin, et le premier plouf. Attention aux méduses qui rôdent toutefois…Le briefing se déroule le lendemain soir du côté de l’aéroport. Rebelote donc, il faut refaire la route en sens inverse. Mais le club Manikou a fait les choses en grand pour la remise des dossards. Jus de fruit local, mangue, passion, prune au choix et un parcours projeté en 3D sur grand écran. Pascal Brisard, le maître de cérémonie, nous explique en détail tous les petites difficultés de l’ensemble du tracé. Et il y en a pas mal. A commencer par quelques portions de montées hyper-pentues sur bitume. 30% sur quelques kilomètres. Impossible de courir. Il leur tarde de savoir comment on va « trouver » la chose ! Petits plaisantins…Bref il va falloir surtout réussir à se reposer pour moi la veille de la course. Car le décalage aidant ce n’est pas évident de trouver le sommeil vers 19 ou 20h pour fermer l’œil, ne serait-ce, que quelques heures… Surtout qu’il me faut prendre le bus à 22h précises à Sainte-Anne justement. L’ambiance à l’intérieur est vraiment très calme, posée… Chacun intériorise l’effort à venir et essaye de dormir un peu. Je suis zen et y arrive même durant une quinzaine de minutes. Sur place, une fois le contrôle du dossard passé, il faut encore patienter deux bonnes heures avant le grand départ. Là je retrouver un ancien copain d’Agen. Un excellent coureur de 10km en vérité, déjà descendu sous les 29’30’’ et qui est en mission pour quelques mois sur l’île. Il est militaire. Il me propose un lit pico. Car il est déjà en train de suivre le grand parcours qui lui est parti déjà depuis six heures du matin. Le village du François, d’où doit s’élancer le Défi Bleu, est aussi un grand point de repos pour la Transmartinique. C’est déjà une occasion de faire le point sur l’épreuve des cadors. Je les ai suivis sur un ou deux points durant la matinée, histoire de faire quelques photos. Julien Chorier était en tête, le grand favori, quand j’ai laissé la course. Mais il n’était qu’au kilomètre 44. Mon pote m’explique qu’il est passé au François en début d’après-midi, toujours seul en tête. Pourtant vers 23h, il devrait déjà être arrivé à Sainte-Anne et l’organisateur vers qui je me tourne maintenant pour connaître les dernières nouvelles m’explique que personne n’a encore fini et que Julien s’est fait doubler par Widdy Grégo, le Guadeloupéen. J’apprendrais beaucoup plus tard, le lendemain matin donc vers 8h, que Julien s’est pas mal perdu et a été obligé de rafûter pas mal pour finir. Finalement deuxième.Pour l’heure, je suis tout heureux de pouvoir dormir un peu. Et sur ce lit de fortune, malgré le bruit autour de moi, j’y réussis même assez bien. Peut-être une demi-heure. C’est toujours ça de pris. Le départ est donc donné et l’aventure commence.Tout d’abord, il faut suivre un véhicule durant quelques kilomètres. On fait ainsi tout le tour de la ville du François. Je prends mon rythme sans me poser de questions sur les autres concurrents. Je sais juste que nous sommes 200 au départ. Mais je ne connais personne. Les meilleurs sont, c’est certain, sur le long… Bien vite on prend un chemin sur la gauche et on entre dans des champs de cannes à sucre. C’est le moment, enfin, de tester ma nouvelle frontale. Je me la suis offerte tout juste pour cette course. J’étais resté en effet sur une très mauvaise impression à l’UTMB, avec une visibilité quasi-nulle avec, il est vrai, des conditions météos épouvantables. Là il ne pleut pas et le ciel n’est pas vraiment dégagé. Il fait vraiment noir mais la portée de ma lampe est impressionnante. Vive la Mio XP. Je peux trouver rapidement les rubalises qui se reflètent dans ma lumière. Par contre, évidemment, dès que je veux accélérer un peu, j’ai du mal à saisir toutes les aspérités du terrain. Un chemin dans les cannes, ce n’est pas vraiment tout plat, tout lisse. Aussi je ne vois certains trous, certaines flaques, qu’au dernier moment et je suis obligé de rattraper mes appuis presqu’à chaque instant. C’est de fait ce qui sera le plus difficile pour moi à gérer sur l’ensemble de ce parcours. Car au bout d’un certain temps, des muscles se réveillent. Quand la foulée est totalement différente de l’habitude, c’était inévitable. Pourtant après avoir traversé, la fameuse habitation Clément, sans m’y arrêter toutefois pour déguster le plus fameux des rhums locaux, je ressors de l’autre côté des champs et plantations et retrouve le bitume. Ayant repéré l’endroit, deux ans auparavant justement, en suivant cette même épreuve pour un reportage, je ne suis pas surpris de voir la route s’élever inexorablement… et fort rapidement. Sur un kilomètre à peine, vous prenez peut-être 300m dans la vue, c’est hallucinant. Heureusement que l’on vient juste de partir. Car l’effort est intense et nuit ou pas nuit, le maillot est déjà gorgé de sueur. C’est le Morne Valentin. Celui qui précède la Montagne Vauclin. Véritable chemin de croix jalonnée de sept croix, très visibles elles. Sur cette portion, pas vraiment besoin de lumière. Il y a des maisons, des véhicules… Il y a même une boîte de nuit d’où les encouragements nous parviennent hauts en couleurs. Tout en haut de la montagne du Vauclin, on peut même deviner le stade et les lumières de la ville en contrebas. Et dire que si on avait juste continuer un peu la route depuis le Valentin, on débouchait directement sur le site du ravitaillement. J’espère vraiment que personne n’a osé cette bifurcation ? Cela aurait vraiment dommage pour une telle épreuve de ne pas faire absolument tous les kilomètres proposés…Je fais très attention dans la descente du Vauclin. On y a installé des cordes spécialement pour nous, coureurs. Quand il pleut c’est une vraie patinoire. Mais heureusement pour moi, un peu maladroit, il n’y a pas eue goutte. C’est même hyper sec. Pour la Martinique.Je prends tout mon temps. Mais je ne vois personne derrière, me revenir dessus. Je pense donc que j’ai une bonne avance sur mes poursuivants car ralentissant ainsi par prudence, je croyais vraiment attendre ceux de derrière. Histoire de faire un bout de chemin ensemble aussi. Bref je ne tarde guère sur le grand ravitaillement du Vauclin. J’y suis accueilli pourtant par des percussionnistes endiablés qui ne semblent pas devoir arrêter de la nuit. Je déguste une belle banane locale. Inutile de se priver en fait. D’une part ça recharge les accus et d’autre part, elles sont vraiment délicieuses ici. J’encourage au passage une concurrente que je connais d’une rencontre sur une autre course lointaine. Elle était une des favorites de la course. Elle semble un peu dépitée en train de manger un bol de soupe. Je l’encourage en tout cas du mieux que je peux avant de repartir. Yannick est aussi une des rares françaises à avoir réussi l’ascension de l’Everest. Soit dit en passant. Je me dis qu’il ne me reste plus qu’à regagner la plage et que le plus dur est passé. En effet les trente derniers kilomètres de la course sont autant de bornes longeant l’océan. Entre sable et sentiers côtiers. Sans guère de dénivelé. Pourtant après deux heures et demie de course, je commence à accuser le coup. Comme une brutale envie de dormir. Qui me prend d’un coup. Quelques minutes après, un coureur me passe comme une bombe. Je suis au beau milieu de la première plage à couvrir. Du côté de Macabout. Le sable ne permet toujours pas de dérouler sa foulée idéalement. Je piétine et laisse filer Joël. Je ne l’avais même pas arriver. Je reprends bientôt un peu de peps et revient sur un coureur qui, lui, fait le long parcours. Il en est donc à presque 22h de course. Je n’ose imaginer son état. Pourtant il me suite un petit moment et on commence même à cherche ensemble l’endroit où il faut sortir de la plage suivante. Autant les morceaux de rubalises sur le sable à perte de vue se voient assez facilement, autant pour en sortir, certains endroits dans la mangrove, les arbustes et autres végétations, sont moins faciles à visualiser. Bref on commence à faire quelques centaines de mètres en plus et surtout à perdre du temps à chercher le sentier un peu partout. Et dire que jusque là tout avait été si nickel. Peut-être quelques malvaillants n’ont-ils pas trouvé mieux que de retirer les précieuses indications ? Allez savoir. Aussi le jour commence à se lever. Premières lueurs vers 5h40’. Je vais bientôt éteindre ma lampe. Ma bienaimée ! Il me reste encore une douzaine de kilomètres. Je repars de plus en plus lentement des ravitos mais ne m’y attardent pas, par contre. Sur chaque panneau, à l’entrée de ces derniers, il y a écrit le kilométrage où on se situe, et celui qui nous sépare du prochain ravito. C’est assez judicieux. Même si ceux-ci ne correspondent pas à ce qui est écrit sur le carnet de route. Je vais vite me rendre compte qu’il vaudra mieux se fier à celui-ci. Et c’est plus qu’important quand la chaleur commence à pointer…Mais je reconnais enfin le sentier sur lequel j’avais fait un dernier footing la veille de la course. Sainte-Anne ne tend les bras désormais. Je suis pour le moins entamé mais l’endroit est sublime. Il ne me reste plus qu’à aller faire un petit plouf. Le lagon est à dix mètres. Cela devrait aller ! Jus de fruits à gogo pour tous. C’est ma tournée. La nuit, tout est donc très différent. Et cette expérience, qui aux premiers abords me paraissait un peu décalée, s’avérera au finish réellement enrichissante. Comme si j’avais vécu une aventure différente des autres. La nuit qui suivra, je dormirai tout de même dix heures d’affilée…Prêt à revenir en 2011 !

Rémy Jégard

 
Résultats
La transmartinique (130 km et 5100m de D+)
Hommes
1)      Widy Grégo 18h25mn 43 s, 2) Julien Chorier 19h36 mn 12 s, 3) Christophe Lesaux 20h20mn14s
 
Femmes
1)      Aline Pierron 9h 47 mn 49s, 2) Yannick Navarro 11h16 mn 53 s, 3) Gérladine Micheron 12h44 mn 24 s
109 coureurs classés
 
Le Défi Bleu (58 km et 1650m de D+)
Hommes
1)      Joël Thomasi 7h 09 mn 46 s, 2) Guy Albert Lin 7h27 mn 30 s, 3) Julien Lerond 7h 33 mn 39 s
 
Femmes
1)      Gaby Bellemare 8h40 mn 20 s, 2) Florence Ruby-Raberin 8h 49 mn52 s, 3) Stéphanie Jö 11h03 mn 22 s
151 coureurs classés
 
Prochaine édition les 9, 10 et 11 décembre


(21/12/2010)

12/12/12 Les deux K à Cauderoue !

Kamal et Karolina, sont les prénoms de Saïdi et de Bicova, les vainqueurs masculins et féminins de la 9ème édition de la Course des Sables à Cauderoue. Deux K auteurs d’un superbe show réalisé par grand froid. Les températures négatives n’ont pourtant pas suffit à freiner l’enthousiasme des participants puisque le chiffre des inscrits a atteint un nouveau record en enregistrant 536 unités. De quoi réchauffer les ambitions de Cœur et Sports 47 à un an du dixième anniversaire de cette épreuve

Texte et photo Max. La suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie mi-décembre)


(12/12/2010)

Le succès au rendez-vous pour le Biscatrail

Près de cinq cents participants au Biscatrail de Biscarosse, qui s'impose désormais comme une course incontournable du calendrier régionnal au fur et à mesure des éditions. Au premier décembre, les cinq cents dossards mis à disposition étaient tous vendus, et nombreux sont ceux qui n'ont pas eu la chance de participer à cette course et qui se sont vus renvoyer leur bulletin d'inscription. La température polaire qui régnait ce dimanche matin, n'a pas découragé les candidats au dénivellée, au sable mou, et aux sentiers littoraux baignés de soleil. Sur le 32 kms, course sérrée et remportée par Bruno Darros en 2h27'58, devant Jean-Marie Ramond et Thierry Seguin. Victoire de Béatrice Bresac chez les féminines en 3h04.  Sur le 17,4 kms, 304 classés et victoire de Bruno Biret en 1h16'54, devant  Marc Testeil et Patrick Barajas. C'est Marie-Noelle Arias qui remporte la course chez les filles en 1h30'50. La suite dans le prochain numéro de runningmag.


(12/12/2010)

Horrereau en très grande forme

Sébastien Horrereau est l'homme de cette fin de saison. Il cumule les victoires, et après celle obtenue avec une large avance aux 10 kms des quais, il s'est imposé hier  à Arcachon, face à un sérieux client, multiple vainqueur de cette course par le passé, à savoir Lionel Lamy, qui signe aussi son retour à la compétition. Sa deuxième place est certainement de bon augure pour la nouvelle saison qui s'annonce. Pour les connaisseurs, Sébastien s'impose en 31'46 sur ce parcours difficile et vallonné, Lionel le suit à une dizaine de secondes, Alex Aguiar complète le podium en 33'14. Chez les filles, c'est la Jeannie Longo régionale de la course à pied qui s'impose en 38'20, je veux bien sûr parler de Sylvie Thevenet. Mais elle avait tout de même une sérieuse cliente, Emmanuelle Roux,  qui termine à seulement une vingtaine de secondes, un nom à retenir désormais. On notera aussi la suprématie du Sc Arès qui truste beaucoup de podiums, au général, par catégorie, par équipe, et bien sûr pour le trophée du Bassin.


(06/12/2010)

300 téléthonistes à Bouliac !

Malgré le froid, quelques 300 sportifs se sont retrouvés ce samedi après-midi pour la 6è édition du Téléthon de Bouliac, dont près de 160 coureurs. Une réussite pour Alain Létard et son équipe. Et comme cette course est officielle et inscrite au calendrier Hors Stade, quelques pointures locales se sont déplacées, dont le Bouliacais Francis Inglès qui s'impose aisément, ainsi que la Bourgeaise Chrystelle Gabrielle qui l'emporte chez les féminines. Un parcours qui empruntait une bonne partie de celui de la Nocturne du mois de juin, mais avec une boucle en moins, soit 8 kms. Après la randonnée, la course des enfants, puis le 8 kms, nous avons assitsé à une nouveauté : Le contre la montre. On prend les 15 premiers du scratch, pour courir 800m les uns à la suite des autres avec un départ toutes les 30". Ne sont pas obligés de participer les 15 premiers, dans ce cas, on prend les suivants. Ce sont donc 20 coureurs qui se sont présentés sur cette nouvelle ligne de départ. Résultats à venir. Photos dans la rubrique "photos" et la suite dans le prochain numéro de Running Mag (sortie mi-décembre)

 

 


(04/12/2010)

Le 4 décembre

Téléthon de Bouliac


(04/12/2010)